Voyage en Turquie

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nemrut dagi, turquie

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Voyage en Turquie, été 2007

Jour 1

Samedi, nous partons pour un mois en camping-car, un périple qui nous mènera jusqu'en Turquie.

notre itinéraire sera le suivant: traversée des Alpes par le col du Mont-Cenis, Italie, embarquement à Ancône sur le ferry pour Igoumenitsa en Grèce, traversée du nord du pays pour la frontière Turque, passage du détroit des Dardanelles, direction la frontière Syrienne que nous longerons jusqu'au nord de la frontière Iraquienne, d'où nous remonterons vers le lac de Van et ensuite retour vers le centre, la Capadoce, le lac salé, Ankara, la côte nord et la mer noire, passage de la frontière pour la Bulgarie, Serbie, Monténégro, Croatie, Bosnie, re-Croatie, Slovénie, Italie et retour chez nous en France.

pour aujourd'hui nous ferrons étape au bord du lac du col du Mont-Cenis, bivouac libre, mais nous ne sommes pas seuls.

Jour 2

Départ du lac vers 9 heures, nous roulons tranquillement en direction de Rimini par l'autoroute de Turin, Bologne.

Après Rimini, nous décidons de visiter la petite république de San Marino.

San Marino, ville très agréable et ancienne, est également un petit paradis fiscal où l'on peut acheter en détaxe.


Après la visite de la ville ancienne et des remparts, nous passons la nuit au parking prévu pour les camping-cars, au pied des remparts de la citée.
 
Jour 3

Après une nuit (très) chaude au pied des remparts, nous quittons la petite république par le chemin des écoliers, au milieu des oliviers qui couvrent les coteaux jusqu'à la mer.

Direction Ancône, notre port d'embarquement pour la Grèce. C'est sous une chaleur étouffante que nous faisons étape pour le déjeuner à Fano, au bord de l'Adriatique.

Nous nous présentons à l'embarquement à 16 heures où nous retrouvons Sébastien et Nathalie, une famille Nantaise connue sur le forum camping-car infos, accompagnée de leurs enfants Hugo et Léa.

Après un tour sur le bateau, tout ce petit monde se retrouve pour l'apéro dans notre camping-car; viendrons se joindre à nous un autre couple du 92, également connu sur le même forum.

La soirée se poursuivra tard et sera très agréable; Claude et son épouse nous quitteront à l'arrivée à Igouménitsa pour faire le tour de la Grèce, mais Sébastien et Nathalie se rendant également en Turquie, nous retrouverons le soir au camping dans les Météores.

Demain.........................................la Grèce!!!!!!!!!!!!!!!!


Jour 4

Arrivée à Igoumenitsa vers 8 heures, nous prenons le petit déjeuner sur le port qui a bien changé depuis notre dernière visite en 2003, une station pour le plein de gas-oil, moins cher qu’en Italie (- 30 centimes !!) et nous prenons la nouvelle autoroute pour rejoindre Ioanina qui sera notre étape de midi.

La Grèce a beaucoup changée depuis notre dernier séjour, les autoroutes sont presque entièrement finies, les villes ont beaucoup « grossies », l’accueil par contre est moins amical, mais nous retrouvons avec grand plaisir les paysages superbes  et Ioanina a gardée son charme de vieille ville Ottomane au bord d’un magnifique lac ; après un petit tour et quelques achats dans le quartier Turc, nous retrouvons par hasard nos amis Nantais qui ont suivis nos conseils de la veille et nous repartons après déjeuner en direction des Météores, au camping Vrachos à Kastraki.

Nos amis nous retrouvent peu après et nous passons la dernière soirée ensemble, les enfants étant devenus inséparables !
 

Jour 5

Après une excellente nuit et le petit déjeuner en commun, nous prenons la direction des Météores et de ses monastères « perchés »

Nous faisons le tour des différents monastères et visitons celui d’Agio-stéfanos.

C’est un couvent de femmes, comme celui de Roussanos.

Le reste de la journée sera consacré à la route, car nous voulons rejoindre la frontière Turque demain matin.

Les paysages avant Thessalonique sont sans grand intérêt comparés au péloponèse et à part des pélicans sur le lac Volvi, le reste de la route ne vaut pas que l’on s’y attarde .

Vers 18 heures nous dénichons une superbe plage vers Lagos, baignade et BBQ au programme !


Jour 6

Nuit très calme et baignade avant le petit déjeuner, nous reprenons la route pour la frontière Turque.

Là, nous retrouvons nos amis qui ont passés la nuit pas très loin de nous ! Les formalités sont assez rapides et nous nous quittons, nos chemins se séparant , eux prenant sur Istanbul et nous descendant sur les Dardanelles .

Les routes que nous découvrons sont « spéciales », très grandes lignes droites, mais dans un état ! des nid de poules, ou disons «  d’autruches ! », le camping-car est secoué de partout, et que dire de leur façon de conduire !
 

traversée de la mer de Marmara, détroit des Dardanelles

Nous arrivons à Gelibolû ou nous prenons le ferry pour traverser le détroit des Dardanelles, puis çanakkale que nous traversons par un centre ville très animé ; c’est notre premier vrai contact avec les villes Turques, quel changement par rapport à nos villes !

Nous continuons par une petite route de campagne en direction de Troie, ou du moins ce qu’il en reste ! Nous ne nous attarderons pas, le site n’en valant pas la peine.   

Nous poussons jusqu’à Assos par une route très étroite mais très « pittoresque », dans les petits villages nous faisons figure de « martiens », peu de camping-caristes doivent s’aventurer dans ces contrées.

L’arrivée sur Assos est magnifique, une descente à flanc de falaise, très raide ! et en pavés ( à éviter s’il pleut )

Nous voyons un panneau indiquant un camping et entrons dans le village, mais nous sommes bloqués par un virage dans les étroites ruelles, nous ne pourrons faire demi-tour que grâce à l’aide de nombreux villageois, nous nous stationnerons pour la nuit 200 mètres plus haut, sur la falaise.

Nous allons visiter le village et dînons au bord de la plage dans un excellent restaurant.

Notre première impression sur ce pays est très positive, les gens sont d’une gentillesse rare et apprécient que l’on s’intéresse à leur pays.

La suite de notre voyage confirmera cette impression et même bien au-delà de ce que nous envisagions.


Jour 7

Réveil avec vue sur mer et l’île de Lesbos, 9 heures et déjà 35° à l’ombre ! nous partons pour Pergame, ville ancienne où  fût inventé le livre relié.

Nous montons visiter l’acropole sous un ciel nuageux ( nous apprécierons pendant la visite )

La ville ancienne se compose du temple de Trojan en marbre blanc, l’impressionnant amphithéâtre de 10000 places, du gymnase et des thermes romains

La visite finie, nous reprenons la route pour Foça, sur la côte égéenne, où nous trouvons un semblant de camping au milieu des oliviers, au bord d’une jolie plage, baignade avec masque et tuba pour profiter des poissons dans les rochers.

bivouac à Foça

Une famille Turque nous invite à goûter au « turquish raki » et nous partageons le repas et la soirée avec eux, soirée longue et arrosée !

Soirée sympathique autour d’un BBQ et  Turkish raki !


Jour 8

Réveil au soleil sur la plage, adieux à nos amis avec échange d’adresses pour l’envoi des photos et nous prenons la direction d’Ephèse, par la côte, sous un ciel toujours aussi bleu et une chaleur de plomb (45°)

 

Déjeuner sur la plage à Ephèse, mais pas de baignade, un fort vent de sable s’étant levé.

Nous rejoignons le site historique Gréco-romain  et nous nous enduisons de crème solaire, ici le coup de soleil nous guette !
 

Ephèse est une pure merveille, le site est très bien conservé, mieux que ce que nous avons vu en Grèce, l’amphithéâtre de 25000 places, le plus grand au monde, la bibliothèque, la villa romaine avec ses mosaïques et ses peintures murales en parfait état de conservation, tout est beau, c’est vraiment un lieu à ne pas manquer !
 
Après 4 heures de visite, nous prenons la direction de Pamukkale et ses bassins de travertin blanc.

Nous montons au dessus du village pour trouver un bivouac pour la nuit ,  c’est la fête au village, et nous bénéficions d’un feu d’artifice  à quelque centaines de mètre du camping-car.


Jour 9

9 heures, il fait déjà 36°, nous partons visiter Hiérapolis et les bassins blanc de Pamukkale.

Le site, c’est 3 kms de marche au milieu des 1000 tombeaux du royaume de Pergame, de l’amphithéâtre et de l’agora, pour rejoindre les fameux bassins d’eau thermale.

L’arrivée sur le site proprement dit est surprenante, le contraste entre la citée ancienne et la falaise blanche est saisissant.

C’est un spectacle unique et magnifique qui s’offre à nous, une falaise d’un blanc immaculé, constituée d’une multitude de petits bassins débordants les uns dans les autres.

Nous les parcourons les pieds dans l’eau, le travertin étant d’un contact très doux, la réverbération impose de bonnes lunettes de soleil !

La vue de cette falaise est aussi impressionnante, le regard portant sur la plaine et au loin les hauts sommet à près de 3000 mètres ; c’est aussi un site remarquable et unique, qui justifie le voyage à lui seul.

Nous repartons à regret de ce lieu magnifique en direction d’Isparta, la ville des roses.

Sur la route, nous faisons une pause casse-croûte dans un des innombrables snacks qui jalonnent les grands axes et nous dégustons de délicieux « göeslèmes » , sortes de crêpes fourrées de fromage ou d’épinards, un kebap et yogürt, bon et pas cher !

Passage par un petit lac salé, paysages sauvages au col à 1600 mètres d’altitude, pour atteindre Isparta où nous espérons acheter de l’essence de rose, la ville étant le premier centre mondial de production pour les parfums les plus réputés.
Mais nous jouons de malchance, tout est fermé, nous sommes lundi !

Tant-pis, nous continuons notre route pour Egirdir et son lac.

L’arrivée sur Egirdir, sa presqu’île sur le lac, la couleur de l’eau, tout est magnifique !

Après la visite de la vieille ville nous trouvons un emplacement au bord du lac pour la nuit.                                             bivouac et barbecue au bord du lac



Jour 10


Réveil avec les canards et les chauffeurs de « dolmus » faisant la pause.

Ravitaillement en eau à la fontaine du parc animalier et direction Antalya par une petite route de montagne très tortueuse, mais avec de sublimes paysages.
la route de montagne, passage dans les gorges
La côte d’Antalya à Alanya ne présente que peu d’intérêt, c’est une succession d’hôtels , de complexes de plage, bref, c’est une « usine à touristes »

Nous déjeunons dans un restaurant sur la route du bord de mer, pas très bon et cher, nous sommes dans la zone la plus fréquentée par le tourisme international, ceci explique cela !

Nous quittons l’autoroute pour une route plus pittoresque qui surplombe la Méditerranée, de magnifiques criques nichées au cœur des plantation de bananiers
Nous nous arrêtons en acheter au bord de la route, Jérémy se régale de ces fruits mûrs à point !

Au passage du col, l’arrivée sur Anamur rappelle quelque peu celle sur la plaine d’Alméria, c’est une mer de serres en plastique, ici la culture intensive se pratique aussi !

Nous décidons de visiter le site antique d’Anamurium puis nous trouvons à passer la nuit sur le parking d’un hôtel- autokamp, pour 5€ la nuit.

Baignade, pêche et repos au programme de la soirée.

Premier accident, jérémy se plante une pointe dans le pied sur la plage, heureusement, ce n’est pas profond !

Jour 11

Départ d’Anamur pour Adana, la route côtière est superbe, des vues sur les criques, et au loin en mer l’île de Chypre, mais c’est aussi 10000 virages sur une chaussée en mauvais état et étroite, la prudence s’impose !

Une pause baignade sur la plage de Kokipos est la bienvenue.

Nous retrouvons avec plaisir l’autoroute après 400 kilomètres de virages et nous roulons bon train jusqu’à la bifurcation pour la Syrie où nous rejoignons le bord de mer ; nous trouvons un restaurant à Botas tesisieri qui nous invite à passer la nuit sur son terrain ; nous dînerons chez lui d’excellentes daurades pour une somme modique.


Jour 12

La nuit a été chaude et humide, la faute au « marin », et nous prenons la direction de l’est en longeant la frontière Syrienne.


Nous faisons une pause « çay » sur l’autoroute et en profitons pour faire laver le camping-car, le père et ses 2 fils nous font ça très bien pour moins de 10 €, puis nous continuons par une autoroute toute neuve jusqu’à Urfa où nous prenons la direction du barrage Atatürk sur l’Euphrate.

Nous faisons le plein de gas-oil et le patron nous invite à prendre le thé dans son bureau, l’accueil des Turcs est toujours aussi surprenant ! et ce n’est pas que commercial !

Après la traversée de l’Euphrate et des lacs de barrage direction le Nemrut dagi que nous espérons atteindre pour le coucher du soleil

Après Katha nous quittons la grand route, un panneau nous annonce le sommet à 15 kms .

Oui, mais15 kms d’une route très difficile, pente entre 12% au début et finissant à près de 20%,des virages en épingle à cheveux, des précipices impressionnants, tout ça sans murets ni glissières, le camping-car monte en 2ème, quelque fois en1ère  

ici c’est encore du 12%

Après ¾ d’heure de cette route pavée nous arrivons au terminus, le point de départ du sentier qui termine l’ascension jusqu’au tumulus.

Le marchand de souvenirs nous invite à passer la nuit sur la petite plate-forme  du poste de gendarmerie, nous acceptons très volontiers !

Nous en profitons pour acheter quelques souvenirs et prendre le thé, nous discutons un moment avec des touristes Belges qui nous disent que nous sommes les premiers Français qu’ils rencontrent depuis 3 semaines.

Ils sont aussi très étonnés qu’un véhicule comme le notre puisse faire la montée par cette route, et quand nous leur disons que nous allons coucher au sommet ils nous prennent carrément pour des fous !

Départ pour l’ascension du Nemrut par un sentier en grosses pierres, l’altitude se fait sentir (2150 m) mais une fois au sommet un spectacle extraordinaire : un tumulus de 75 mètres de haut, fait de pierres empilées , grosses comme le poing, qui renferme le tombeaux du roi Antiochos 1er, à l’image des pyramides Egyptiennes ; à l’Est une terrasse avec les restes d’un temple et les statues du roi entouré des dieux de l’époque, mais leurs têtes sont tombées au sol suite aux tremblements de terre, et ont été replacées aux pied des stèles.

De cette esplanade le regard embrasse toute la plaine de l’Euphrate et du Tigre, un panorama incroyable en direction de l’Iraq, pas si loin à vol d’oiseau, de la Syrie et plus proche , des grands lacs artificiels dus au barrage de l’Euphrate.
le temple Est, les statues avec les têtes à leur pieds
la plaine avec les lacs et au loin l’Iraq et la Syrie

le sentier contourne le tumulus par le nord et donne accès à la terrasse Ouest ; là les tête sont aussi tombées , mais elles sont dans un meilleur état que celles de l’Est .

Le spectacle est grandiose, 5000 kms depuis la France, mais nous ne le regrettons pas !

Comment à cette époque ont-ils pu ériger à cette altitude un pareil monument ? mystère, comme pour les pyramides d’Egypte, de quels moyens disposaient t’ils ?

Peut-être un jour les études faites sur le sites apporteront un début de réponse !

Vous comprendrez que nous avons été subjugués par ce site, certainement un moment unique dans une vie !

Nous redescendons au camping-car pour dîner et passer la nuit, seuls, sur ce site mythique.



Jour 13

Le soleil se lève, à nos pieds la plaine de Mésopotamie, une famille Turque se prépare à monter au sommet et nous souhaite le bonjour, entame la conversation en Anglais et c’est difficilement que nous abrégeons cette rencontre, la discussion pouvant durer des heures !
adieu le Nemrut !

La descente s’effectue prudemment, presque 10 kms en 1ère, sinon nous n’aurions plus de freins rapidement et les précipices sont profonds ! nous prenons le petit déjeuner au bord du lac et direction la Cappadoce !



Beaucoup de route de montagne, souvent étroite, avec de nombreux cols à près de 2000 mètres ; pause déjeuner dans un resto où la source se déverse directement devant la terrasse, brochettes succulentes et salade turque, abricots de Malatya ( c’est la capitale mondiale de l’abricot sec !) pour moins de 8 € , extra !

La route continue par de hauts plateaux désertiques entrecoupés de vallées verdoyantes.
Passe par de grandes steppes cultivées en céréales dans lesquelles sont tracées de très longues lignes droites à 4 voies.

Trop droites, trop facile de rouler vite ! et hop ! un radar, 7 km/h de trop, pourtant je roulais à un peu moins de 110, mais pour le gendarme un camping-car est un mini-bus ! donc limité à 80 !  malgré mes protestations le pandore ne veux rien savoir, et j’écope d’un  PV de 166 livres (80€) à régler de suite en espèces ; pendant ce temps, tout ce qui passe roule allègrement au dessus de la limite !

Il est tard et temps de trouver un endroit pour la nuit, nous le trouvons après Pinarbassi, au bord d’une rivière.


Jour 14

Levé de bonne heure après une nuit fraîche et très calme, nous reprenons le direction de Kayseri, nous devons trouver un banque pour faire du change (le PV de la veille ayant sérieusement entamé nos dernières livres !) nous voulons aussi visiter le Bazar.

A peine avons nous trouvé une place de parking, nous sommes acostés par un « gentil monsieur » qui nous propose de nous conduire à une banque pour faire du change ; mais les banques ne faisant pas le change ,il nous guide vers le bazar où se trouvent les bureaux de change.

Le taux est bon et sans commission, notre nouvel ami nous propose de nous guider dans l’ancien bazar en nous expliquant l’histoire  et la préparation de la laine, Kayseri étant la capitale du tapis.

Tapis, tapis, vous avez dit tapis ?comme par hasard nous nous retrouvons devant la boutique de son frère, et que croyez vous qu’il vende ?………………..hé oui, des tapis !!!!

Nous sommes invités à prendre le thé, nous admirons de magnifiques kilims, mais au grand dam de notre vendeur nous n’achèterons rien.

Il faut préciser que tout c’est dit en Anglais, dur, dur !!

Nous faisons un tour dans le bazar moderne et déjeunons sur place d’un kébab.

Nous quittons  la vile pour la Cappadoce et par erreur sur la route à prendre, nous découvrons un magnifique caravansérail à Incesu.

Nous faisons le tour du lieu et nous sommes invités par le gardien à entrer et faire des photos, puis il nous offre le thé dans sa maison, qui est une pièce du caravansérail
                                              
Nous repartons pour Zelve et son musée troglodyte à ciel ouvert.
quelques kilomètres après, nous visitons un autre site où nous nous promenons au milieu de ce magnifique décor minéral au cœur duquel les hommes ont creusés de véritables villes, avec leurs maisons dans les cheminées et aussi de petites chapelles décorées à l’origine de fresques, mais malheureusement vandalisées par les hordes de touristes débarquant par bus entier !

Nous nous arrêtons à Gôreme mais nous ne visiterons pas la ville, le tourisme de masse ayant la aussi fait des ravages, nous reprenons pour Uchizar ville entièrement troglodyte et mieux préservée que sa voisine.

Nous reprenons notre route en direction du grand lac salé et nous installons notre bivouac en plein désert salé.
seuls au monde !


Jour 15

Après une bonne nuit très calme nous prenons la direction d’Ankara en suivant les rives du lac salé ; une petite route sur notre carte semblant couper par les bords du lac, nous décidons de la suivre.

Mais après une trentaine de kilomètres nous sommes bloqués par une barrière à l’entrée du l’usine d’extraction de sel.
Le gardien viens à notre rencontre et nous explique quelque chose en Turc mais nous ne comprenons pas !

Il nous fait signe d’attendre, et après un coup de fil , nous invite à entrer dans l’usine.

Surpris , nous pensons que nous sommes encore invités à prendre le thé !

Effectivement, nous prendrons le thé dans le bureau du directeur, mais nous sommes invités à aller sur le site d’extraction pour visiter et rouler sur le lac !

C’est pas tout les jours que des français en camping-car se présentent à l’entrée !

Encore un exemple de l’accueil de ce pays.

non, ce n’est pas de la neige ! nous roulons sur du sel !

après ce petit tour en camping-car sur le lac salé (non, pas de record de vitesse !) nous repartons sur Ankara, capitale du pays.

Nous ne nous arrêterons pas dans cette ville énorme et tentaculaire, en camping-car ce ne serait pas très aisé de circuler et de stationner.

 
Nous préférons rejoindre la côte de la Mer Noire au nord et pensons faire étape vers Safranbolu, ville Ottomane la mieux  conservée de Turquie.

Nous arrivons vers 18 heures à Safranbolu, le nord est sans conteste plus vert et plus doux      ( 30°)

après une longue recherche par les petits chemins, nous trouvons un emplacement pour la nuit, au pied d’un pont romain parfaitement restauré ; il fait plus frais ! tant mieux
bivouac tranquille.  

Jour 16

Réveil sous un soleil déjà très présent mais supportable, nous sommes au nord et la température a perdue 10°. Départ du pont romain pour atteindre Safranbolu par les petites routes.

La visite de la vieille ville est  vraiment à faire, de magnifiques maisons de style Ottoman, des ruelles pavées menant à la mosquée et au bazar, où nous faisons quelques achats de « bouche », ( pain au mais, loukoums au safran, gâteaux ….) et quelques cadeaux et souvenirs, les prix sont ici très doux et pas de rabatteurs pour nous embêter.

Après la visite de cette magnifique ville, nous filons vers la côte de la Mer noire à 120kms de là.


La route est quasiment toute en travaux et défoncée, la moyenne est très basse et nous atteignons le port de Zonguldak après le repas.

Ambiance minière, portuaire et industrielle, nous sommes Dimanche et tous les commerces sont ouverts, il règne une effervescence incroyable, et comme nous sommes proche des élections, tous les partis mènent campagne à grand renfort de haut-parleurs et de drapeaux. Ici plus que dans le reste du pays !

Il faut dire qu’en Turquie, chacun affiche et clame haut et fort sa couleur politique, aussi bien sur sa maison que sur sa voiture ; c’est une vrai frénésie, inconcevable en France, chez eux c’est la fête !

Nous longeons maintenant la Mer Noire par une côte très découpée, où la moindre plage est prise d’assaut par des familles qui viennent là se baigner et passer le Dimanche en faisant le barbecue.

Nous abandonnons l’idée de passer la nuit sur la plage, elles sont toutes remplies de détritus et surtout de verre brisé.

Nous trouvons un petit coin au bord d’une rivière, où les bateaux de pêche viennent s’amarrer à l’abris.

A côté de nous une famille pêche et viens gentiment nous offrir des noisettes fraîches, les noisetiers couvrant toute cette partie de la côte, et au moment de leur départ nous apportent tous les poissons qu’ils viennent de pêcher ! Nous refusons leur offre, en prétextant que nous n’avons pas de quoi les faire cuire, mais en remerciement leur offrons du coca et des bonbons pour les enfants. Décidément, la gentillesse de ces gens n’a pas d’égal  

bivouac du soir au bord de l’eau


Jour 17

Après une nuit paisible et fraîche (sans moustiques !) nous reprenons la route pour Istanbul, que nous éviterons pour les mêmes raisons que les autres grosses métropoles.

En route , arrêt pour acheter des légumes et des fruits un bout du champ, frais et pas chers ; à l’approche de la Mer de Marmara le ciel deviens nuageux, mais il fait toujours aussi chaud !

Nous traversons Istanbul sans encombres, une photo du pont enjambant le Bosphore, la ville et ses gratte-ciel au loin, un semblant de Manhattan, et nous piquons plein sud pour les rives de la Mer de Marmara et ses stations balnéaires pour les Stanbouliottes.

Nous venons de quitter l’Asie !

Voilà, c'est finit, si ce récit vous a plu, n'hésitez pas à laisser un petit commentaire... merci !

 

©vadrouilles en campingcar

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