Voyage au maroc
Nous remercions nos amis militaires (avec la promesse de leur envoyer les photos) par de petits cadeaux, et des bonbons qu'ils distribueront eux même aux enfants.
Nous donnerons aussi des vêtements au chef de la tribu de nomades, les hivers sont très rudes dans ces montagnes.
La route qui nous conduit à Figuig est de toute beauté, le sable du Sahara se mélange aux rochers noirs pour former un camaïeu de couleurs, les nomades font boire leurs troupeaux dans les oueds,
bref, le Maroc encore authentique !
Nous profitons de l'ombre toute relative d'un arbre pour prendre notre repas, et nous continuons jusqu'à Figuig qui était le 2ème poste frontière avec l'Algérie.
La température est très élevée, plus de 50°, et c'est avec délice que nous nous perdons dans la palmeraie entre les murets de torchis.
Nous visitons le reste de la ville, l'hôtel/camping est idéalement situé en surplomb de la palmeraie, mais nous n'y passerons pas la nuit, nous sommes attendus à Bouarfa chez « skoubidou ».
Nous repartons d'ailleurs, il nous reste une centaine de kilomètres pour rejoindre notre ami.
Arrivés à Bouarfa nous faisons quelques courses et rencontrons « skoubidou » et son collègue Mohamed, professeur de français au lycée et ancien instituteur de l'école de Iche.
Nous allons prendre un thé pour fêter le permis tout neuf de « skoubidou » qui s'appelle en réalité Abdel, discussion à bâton rompu sur nos pays respectifs, et ce soir nous irons manger le couscous chez lui.
Nous passons une partie de la soirée chez Mohamed, accueil très sympathique, et vers minuit nous allons chez Abdel ou nous nous régalerons d'un repas traditionnel.
Nous lui remettons les fournitures scolaires que nous avons apportées, il se chargera de les distribuer dans son école à la rentrée prochaine.
C'est tard dans la nuit que nous nous stationnerons devant la Gendarmerie Royale pour un repos bien mérité, non sans avoir chaudement remercié nos hôtes pour leur accueil.
Demain nous quitterons cette partie méconnue des touristes pour la vallée du Ziz et les premières grandes dunes du Sahara, l'Erg Chébi.
Pour l'heure, il fait encore très chaud (32°) et comme nous sommes en ville il n'y a pas d'air, mais le quartier est maintenant plus calme, nous essaierons de dormir !
Jour 4
Ce matin c'est le bruit de la circulation qui nous réveille, il fait plus frais, je profite de l'ouverture d'un petit épicier sur le trottoir d'en face pour aller chercher le pain pendant que Kathy range les affaires, nous nous arrêterons plus loin pour prendre le petit déjeuner.
